Antananarivo Ivato aéroport:
Centre de Conférences internationales d'Ivato, palais des
congrès, hôtel cinq étoiles le Sheraton
palais des congres 29 06 2008 12h19
palais des congres 30 06 2008 07h49
palais des congres 30 06 2008 17h34
palais des congres 30 06 2008 17h36
palais des congres 03 07 2008 09h27
palais des congres 06 07 2008 10h29
palais des congres 06 07 2008 16h24
palais des congres 20 07 2008 09h34
palais des congres 23 07 2008 11h55
palais des congres 25 07 2008 11h08
palais des congres 21 07 2008 15h30
incendie sans gravité (court circuit dans les
cablages du sous sol) du 22 07 2008 09h11
palais des congres 18 03 2009 09h56
palais des congres 11 04 2009 17h41
palais des congres 25 04 2009 15h34
palais des congres 16 05 2009 19h41 by night
l’Etat malgache vient de créer une
société d'État MADECO pour gérer l'hôtel
cinq étoiles et le Centre de conférences international
d'Ivato.
Le régime de Transition saisit un autre grand dossier.
Il décide de créer une société d'État,
baptisée Madagascar estate company (MADECO), pour gérer
l'hôtel cinq étoiles d'Ivato. Selon une source proche
du dossier, la société est déjà pleinement
opérationnelle à l'heure actuelle. Quelques agents
de ministères siègent au sein de son conseil d'administration
qui est présidé par le représentant du ministère
des Finances et du budget (MFB). Il y a également le ministère
du Tourisme et de l'artisanat ainsi que celui de l'Aménagement
du territoire et de la décentralisation.
Patrimoine national
« L'État est le propriétaire des infrastructures
et du terrain sur lequel sont bâtis l'hôtel cinq étoiles
et le Centre de conférences international d'Ivato. MADECO
assure donc la gestion de ce patrimoine national et peut-être
aussi de la recherche d'une société privée
qui prendra le relais pour gérer l'hôtel cinq étoiles
», explique notre source.
Celui d'Ivato est le troisième hôtel classé
cinq étoiles à Madagascar. Il a été
construit avec un financement contracté auprès du
gouvernement chinois pour accuellir le sommet de l'Union africaine
en juillet 2009, qui n'a finalement pas eu lieu, à cause
de la crise politique. Il comporte 262 chambres avec deux suites
présidentielles et un parking pour 130 voitures. Bâti
sur une superficie de 27 000 m2 et 24 étages, c'est aussi
le plus grand établissement hôtelier de Madagascar
en terme d’envergure.
Les travaux effectués par une entreprise chinoise ont été
terminés au milieu de l'année 2009, sous le régime
de Transition. Mais, bien que techniquement prêt pour accueillir
des clients, l'hôtel qui était placé sous
la gestion du secrétaire général de la présidence
n'a jamais fonctionné. Seul le Centre de conférences
d'Ivato avait déjà commencé à tourner
en accueillant les différents ateliers ainsi que des évènements
économiques.
Cependant, les dispositifs pris par le régime de transition
risquent de rencontrer des problèmes ,car le régime
Ravalomanana avait déjà signé un contrat
de gestion avec le groupe américain Starwood en janvier
2009. Le cinq étoiles d'Ivato devait alors porter l'enseigne
Sheraton.
Mahefa Rakotomalala journal Express
Date : 27-05-2010
Contrairement aux 54 villas présidentielles,
l’hôtel 5 étoiles d’Ivato ne reviendra
pas aux chinois et restera la propriété de l’Etat
malgache.
La preuve en est l’étroite implication de celui-ci
d’ores et déjà dans sa gérance, à
travers l’annonce de la politique de recrutement du personnel
de ce futur palace. Ce qui, a priori, pourrait étonner puisque,
en même temps, il a été dévoilé
que cet établissement sera exploité sous l’enseigne
de la prestigieuse chaîne internationale, Sheraton. L’on
ignore de ce fait la nature du contrat qui pourrait lier ce dernier
au propriétaire qui est l’Etat malgache. En effet,
quelle que soit l’option envisagée, la pratique reconnue
dicte que le volet ressources humaines, hautement névralgique
en matière de prestation de service (à plus forte
raison dans le domaine de l’hôtellerie haut de gamme),
ne devrait pas échapper au propriétaire de la marque. Il faut savoir effectivement qu’il existe plusieurs types
de contrat qui peuvent être envisagés dans le domaine
de l’hôtellerie lorsque le propriétaire de
l’infrastructure décide de s’allier avec une
chaîne de notoriété internationale. Parmi ces
types, citons le système de la franchise qui, en de termes
simples, consiste pour la chaîne à autoriser l’exploitation
de l’établissement sous son enseigne. Ceci, évidemment
moyennant royalties et surtout, dans le cadre d’un cahier
des charges aux termes plus ou moins draconiennes ayant pour objet
de protéger la notoriété de la marque. Ces
clauses portent notamment sur le standing de l’établissement
ainsi que la qualité de service qui doivent être conformes
au standard de la chaîne et la moindre défaillance
est sanctionnée par le retrait de la franchise. A noter que
des établissements hôteliers de la Capitale ont déjà
pu bénéficier de telles franchises (une sorte de licence
d’exploitation) qui n’ont été finalement
que de courte durée, l’on ne sait pour quelle raison. Mise au niveau des standards
Une autre formule, le contrat de gérance, va dans le sens
contraire de la précédente. Ici, c’est le propriétaire
de l’infrastructure qui la met à la disposition de
la marque et c’est cette dernière donc qui gère
directement l’établissement sous son enseigne et selon
sa propre politique. La contrepartie est, soit une location, soit
un pourcentage sur les résultats, voire dans certains cas
la combinaison des deux. Pour information, l’actuel hôtel
Carlton, dont le bâtiment est la propriété de
la Société malgache d’hôtellerie (Smh,
ayant pour actionnaires la société Fraise et l’Etatmalagasy
à parts presque égales) a été sous contrat
de gérance avec la chaîne internationale Hilton durant
plus de 30 ans avant que cette dernière ne se retire définitivement
pour ne plus être présente sur le sol malgache. La
raison n’a pas été révélée
officiellement mais l’on sait que, déjà quelques
années auparavant, le Hilton international n’était
plus en bons termes avec son « owner » (le propriétaire
qu’est la Smh) en raison de la question de remise à
niveau nécessitant des investissements conséquents
de l’établissement aux standards de cette chaîne
mondialement connue.
La où on voudrait en venir, c’est que, dans l’un
ou l’autre cas franchise ou contrat de gérance, la
marque est particulièrement jalouse du maintien des standards
qui ont fait sa notoriété, dont bien évidemment,
la qualité de service. Et celle-ci, quelle que soit la qualité
de l’infrastructure et des matériels de l’établissement,
est tributaire en grande partie du personnel chargé de le
faire fonctionner. C’est pour cette raison que, avec la politique
commerciale, celle des ressources humaines est un domaine qui demeure
réservé aux compagnies internationales, titulaires
de la marque, dans le cas d’un contrat de gérance (il
en était ainsi entre le Hilton et la Smh). Pour la franchise,
c’est lorsque le franchisant constate que son standard n’est
pas respecté, entre autres donc s’il estime que le
personnel n’est pas à la hauteur, qu’il intervient
à travers le retrait de la « licence ». Contingentement et représentativité nationale
Pour le cas qui nous intéresse, en ce qui concerne la relation
contractuelle qui pourrait avoir été conclue entre
l’Etat malagasy, propriétaire de l’hôtel
d’Ivato et Sheraton, l’on ne sait s’il s’agit
d’un contrat de gérance ou d’une franchise (ou
encore d’une autre formule), mais toujours est-il que, dans
l’un ou l’autre cas, en ce qui concerne la gestion des
ressources humaines, on serait curieux de connaître la réaction
de cette chaîne lorsqu’elle apprendra que le recrutement
du personnel chargé de le représenter se fera, non
pas avec comme seul critère la capacité des candidats,
quelle que soit leur origine, mais sera aussi soumis à un
contingentement, pour assurer la représentativité
nationale et l’équilibre régional. Comme cela
a été déjà annoncé dans une certaine
presse. Et la remarque est émise, sans préjuger de
la valeur de tel ou tel postulant selon sa région de provenance.
Loin de là.
Appel à des expatriés et au débauchage ?
Cette remarque s’impose car, on s’en doute, non seulement
l’hôtellerie internationale a des normes d’un
niveau très élevé, mais chaque chaîne
a aussi ses propres standards qui, dans la plupart des cas, sont
non-négociables. Le départ du pays du Hilton international
en est la preuve. Or, à six mois de l’ouverture de
l’hôtel d’Ivato, prévu pour affronter immédiatement
une clientèle pointue, il convient de se demander si le temps
imparti est suffisant pour former le personnel recruté dans
ce cadre, surtout ceux qui seront en contact, de près ou
de loin, avec les clients : réceptionnistes, personnel d’étage,
serveurs et cuisiniers.
Certes on dira que, depuis son existence, l’Institut National
du Tourisme et de l’hôtellerie (Inth) compte déjà
des dizaines de
promotions représentant des centaines de diplômés,
mais il reste à savoir si ces derniers ont la qualification
et l’expérience requises par les normes et les standards
de très haut niveau précités. D’autant
plus que, comme il a été annoncé (voir article
par ailleurs), les recrutements seront conditionnés par des
critères autres que la capacité des postulants.
Il est alors fort probable que, pour parer au plus pressé,
le nouvel hôtel d’Ivato fera appel à des expatriés
de la chaîne Sheraton, notamment au niveau de l’encadrement.
Ce qui est une pratique courante dans le cadre d’une assistance
à l’ouverture mais elle devrait être d’une
durée limitée, le temps de la mise en place des procédures
et surtout de la formation du personnel local.
Une autre solution consiste évidemment à recruter
les ressources humaines immédiatement opérationnelles
là où elles se trouvent, c’est-à-dire
auprès des établissements concurrents déjà
existants et présentant le niveau de service requis. En d’autres
termes, un débauchage. Et cette stratégie semble bel
et bien être déjà mise en œuvre à
travers la révélation dans la presse du niveau de
salaire qui sera appliqué au sein de ce nouvel hôtel.
Pour attirer les meilleurs candidats, il n’y a rien de mieux
en effet que de leur proposer une rémunération attractive. Le maintien des standards
Pour se rendre compte de l’importance des normes et standards
en vigueur au sein d’une chaîne hôtelière
internationale, à plus forte raison lorsque ses établissements
sont classés cinq étoiles, il convient de relever
les mesures généralement prises pour leur maintien.
En effet, d’une manière générale, les
normes et standards sont exigés afin que, quel que soit le
pays d’implantation, dans chaque établissement arborant
une enseigne donnée, les clients retrouvent, non seulement
les installations auxquelles ils sont habituées, mais aussi
et surtout le même niveau de qualité de service.
Les ruptures de contrat de gérance ou le retrait de franchise
sont, dans la plupart des cas, motivés par la constatation
de l’insuffisance du niveau requis en la matière.
Le premier instrument consiste évidemment à mettre
le personnel au standard voulu à travers la formation. C’est
la raison pour laquelle, dans les grandes chaînes hôtelières,
il existe un département à part pour ce volet. Par
ailleurs, des plans de formation continue sont établis annuellement
afin de maintenir, voire d’améliorer la qualité
de service. Tout ceci a évidemment un coût (puisque
certaines formations sont organisées à l’extérieur)
et peuvent être des investissement perdus, voire profiter
à la concurrence, si le taux de roulement du personnel est
élevé.
Une autre pratique consiste à mesurer périodiquement
les performances des établissements de la chaîne éparpillés
dans le monde à travers l’envoi périodique d’auditeurs
chargés d’évaluer le respect des normes et standards
de la marque. Et la stratégie appliquée dans ce cadre
peut paraître surprenante mais est d’une redoutable
efficacité. En effet, se faisant passer pour des clients
ordinaires et à l’insu de l’ensemble du personnel
de l’hôtel – y compris d’ailleurs les cadres,
directeur général inclus -, ces auditeurs débarquent
totalement à l’improviste et, à travers un «
checklist » des plus détaillés, comparent «
ce qui est » au sein de l’établissement enquêté
avec « ce qui devrait être », c’est-à-dire
les normes et standard de la chaîne. Ce n’est qu’à
l’issue de leur séjour qu’ils se font connaître
auprès de la direction de l’établissement et
présentent un premier rapport sommaire, soulignant surtout
les graves anomalies qu’ils auraient pu constater. Un second
rapport, très exhaustif puisqu’il comporte plusieurs
centaines de pages, sera ensuite envoyé au siège de
la chaîne et bien évidemment à la direction
de l’établissement concerné. De la réservation
par téléphone jusqu’au « check-out »,
en passant par les passages dans les différents restaurants
ou les services en chambre, tout y est passé au crible, avec
mention des heures et minutes des constatations, ainsi que les noms
des employés avec lesquels les enquêteurs ont été
en contact et même, dans les cas extrêmes, photos à
l’appui. http://www.laverite.mg/