Tour de Tana
le tour de la capitale par les digues et pistes sans emprunter
le goudron
et découvrir ainsi la réalité des quartiers
populaires
Circuits MOTO VTT
Ivato Namehana
Ambohimangakely
Behitsy
pont de Ambohimanambola gargotes du by pass
pont de Mandroseza
pont d' Alasora
pont de Tanjobato
pont de Ambodifasika, Géant score Tanjobato
pont de Anosizato
pont de Andohatapenaka
retour par Ambohitrimanjaka
Talatamaty et Ivato
62 km c' était un peu triste ce jour là, temps couvert,
froid et pluvieux. C' est si rare qu' il faut le préciser
finalement le temps idéal pour ce genre de circuit, un
mal nécessaire
Ambohibe quartier résidentiel,
les contrastes sont saisissants, misère et villas luxueuses
se côtoient
Village Ampomanjaka les maisons construites
à l' initiative du Père Pedro sont une goutte d' eau
dans un océan de misère
Village de BEHITSY commune d 'Ambohimangakely. Le
village des gens droits et honnêtes
Autrefois les jugements étaient rendus sur cette place, le
centre historique de Behitsy aux vieilles maisons traditionnelles
Andralanitra LA décharge de
Tana
By pass pont de Ambohimanambola
la voie de chemin de fer sur la droite
ligne de chemin de fer Gare Soarano, centre ville
de Tana, vers Tamatave
heureusement pas très fréquentée
Station de pompage de Mandroseza, les pompes prélèvent
dans l' ikopa jusqu' à 1200 mètres cubes par heure
Mahefa Rakotomalala,
22 Octobre 2009 Express
Les Tananariviens devront encore patienter. La Jirama ne pourra
résoudre les problèmes d'approvisionnement en eau
que d'ici quelques mois. Elle aura d'abord à mettre en place
les nouvelles stations de pompage, appelées aussi stations
mobiles, annoncées depuis plusieurs mois.
Selon notre information, deux d'entre elles sont en cours d'installation
sur la rivière Ikopa, plus précisément à
Faralaza. Elles permettront d'augmenter de 10% au total la capacité
actuelle d'adduction d'eau de la société. La Jirama
disposera ainsi d'une capacité d'approvisionnement supplémentaire
de 7 à 8 000 m3 par jour.
Nos installations à Mandroseza sont à la limite de leur
capacité. Quels que soient les efforts déployés
par nos techniciens, il est impossible à l'heure actuelle
de satisfaire les besoins en eau potable de certains quartiers de
la capitale, avait indiqué la Jirama dans un communiqué
diffusé au début du mois.
Les travaux seront financés sur fonds propre de la société
à hauteur de 6 milliards d'ariary. Outre l'achat et la mise
en place des stations, ils comprennent également l'installation
du réseau de distribution qui est en cours dans la localité
de Talatamaty, une des zones les plus touchées par le problème
de l'eau
Ces infrastructures sont qualifiées de mobiles car leur implantation
sera provisoire, le temps que se réalise le projet d'installation
d'une plus grande station dans les environs d'Ambohitrimanjaka.
Les unités mobiles pourront alors être transférées
vers d'autres centres.
Novembre 2012 la crise est passée par là toujours
les mêmes problèmes d'approvisionnement sur la commune
d' Ivato
A Madagascar, le problème de la pollution des eaux commence
à devenir de plus en plus préoccupant. L' absence
de législation relative à la prévention de
la pollution contribue à accélérer de façon
progressive le processus de la dégradation des ressources
en eau. Ainsi, il n' existe pour le moment aucun contrôle
sur les rejets polluants des installations industrielles qui continuent
à contaminer les cours d' eau avoisinants. La pollution chimique
de l' eau s' observe généralement dans les branches
textiles, chimiques et para chimiques. D' autre part, l' urbanisation
rapide entraînant l' apparition de nombreux bidonvilles à
proximité des rivières et cours d' eau fait que la
situation dans les villes de Madagascar doit être probablement
alarmante. A titre d' exemple, on peut citer le cas du lac de Mandroseza
dont les eaux contiennent des indices de pollution fécale
à un taux élevé. Ceci est dû à
la présence d' habitations autour du lac.
D' un autre côté, la dégradation des ressources
en eau a des effets négatifs sur l' environnement : eutrophisation
des lacs et rivières, comme le lac de Behoririka (Antananarivo)
qui répand des odeurs nauséabondes dans les zones
d' habitation environnantes, dégradation biologique et de
la qualité chimique des ressources à l' origine des
pertes de surfaces de cultures, de risques d' empoisonnement et
d' extermination de la faune et flore aquatique. source
http://www.refer.mg/cop/nature/fr/reem/reem0104.htm
pour alimenter le lac de Mandroseza qui lui même
après traitement biologique alimente tout le réseau
de Tananarive
Surprenant, le lac possède une capacité
qui correspond à 2 jours de consommation Tananarivienne
c' est le casse tête journalier du service d' entretien de
la station
Actualité & Reportages du 19 septembre 20242424.mg
SIMON RANDRIANTSIFERANA coordinateur du projet : “800 000m3 de sédiments doivent être retirés du lac de Mandroseza”
Le dragage de Mandroseza est l’un des travaux à faire pour améliorer l’approvisionnement en eau à Antananarivo,
Ce projet est dans le tuyau, mais des études d’impact environnemental et social doivent d’abord être menées.
Le projet nécessite également 6 millions à 10 millions de dollars.
Le Projet de mobilisation, protection et valorisation des ressources en eau (PMPV-REAU) travaille sur le sujet.
Pourquoi Mandroseza a-t-il du mal à approvisionner en eau Antananarivo ?
Le problème avec Mandroseza, c’est qu’il est envahi par le sable et les sédiments à cause de la dégradation de l’environnement alentour. Si sa capacité initiale était de 1,600 million mètres cubes en 1901, année de sa création, et même dans les années 1940-1960, il était encore d’1,600 million mètres cubes, à l’heure actuelle il ne reste plus que 800 000 mètres cubes. L’eau pompée est de 200 000 mètres cubes par jour. Cela semble représenter beaucoup d’eau, toutefois on ne peut la pomper en totalité car seule une petite partie en surface est exploitable. Il faut donc augmenter la capacité de Mandroseza, retrouver son volume initial. La solution consiste à effectuer un dragage, à enlever tous les déchets qui sont sous l’eau et à le protéger.
Est-ce qu’on a une estimation des déchets qui seront retirés du lac si on effectue le dragage ?
Comme je l’ai mentionné tout à l’heure, si le volume était de 1,600 million mètres cubes avant, il n’est plus que de 800 000 mètres cubes, cela signifie qu’il faudrait enlever près de 800 000 mètres cubes [de sédiments]. Toutefois comme il s’agit de dragage, on n’est pas obligé de tout retirer, mais au moins la moitié, c’est-à-dire 400 000 mètres cubes, pour que nous disposions d’un stock de 1,200 million mètres cubes. Si on suppose qu’il n’y ait pas d’autre apport d’eau, ces 1,200 million mètres cubes suffisent à approvisionner Antananarivo pendant 4 à 5 jours. Or ce cas n’est pas possible. Autrement dit, il est nécessaire de l’assainir, d’enlever les sédiments. L’avantage est que plus le volume s’accroît, plus les travaux de nettoyage diminuent, car l’eau devient plus claire à la surface en se décantant mieux. En fait, beaucoup d’avantages peuvent tirer du dragage.
A combien s’élève à peu près la réalisation du dragage ?
Si on voulait rêver et nettoyer complètement Mandroseza, il faudrait 6 à 10 millions de dollars. Mais si on veut par exemple entamer les travaux, disons qu’un million de dollars suffisent. L’argent dont dispose le projet PMPVREAU est peu mais on peut bien démarrer avec cela.
L’étude d’impact est obligatoire. Si tout est enlevé, quels en seront les répercussions ? Cela ne concerne pas seulement les impacts pour Mandroseza, lesquels sont en général positifs. Mais là où on va déposer les déchets. Il est possible que des gens soient déplacés. C’est la PAR, ou la population affectée à relocaliser, qu’il faudra prendre en compte dans tout cela.
Le projet PMPRVEAU va mener une étude d’impact environnemental et social sur l’enlèvement des sédiments, car on ne pourra pas démarrer les travaux si on ne connaît pas les impacts environnementaux et sociaux. Parallèlement, nous disposons aussi d’une provision, et on peut envisager que pour l’entreprise qui effectuera le dragage, l’Etat apportera sa contribution par l’intermédiaire du projet PMPVREAU financé via un prêt auprès de la Banque africaine de développement (BAD).
pont de Mandroseza, à chaque
fois une décharge à proximité de l' IKOPA
digue menant à Tanjabato
quartier très populaire, très
pauvre
En arrière plan derrière le gardien
de but le linge qu sèche se mêle aux ordures
pont de Ambodifasika : magasin Géant score
Tanjobato
digue entre Tonjobato et Anosivato
sortie du village de Ambaniala vers Anosizato, le
linge qu sèche se mêle aux ordures
Une vaste plaine sillonnée de digues
Pour mettre en valeur les vastes plaines de l'Imerina, les rois
qui se succèdent, encouragent leurs sujets à créer
des digues, diguettes, barrages pour obtenir de l'eau d'irrigation
à partir des rivières qui traversent le territoire:
Ikopa, Varahina, Sisaony, Mamba...
Andrianampoinimerina notamment ne cesse de répéter
à ses sujets: « Maintenant que la paix est instaurée
en Imerina, je n'ai plus qu'un ennemi, la famine. Pour la vaincre,
il nous faut maîtriser l'eau ». Ces constructions
lui servent aussi à délimiter les six grands territoires
et les parcelles des différents clans qui les peuplent.
« Si j'installe une borne, certains risquent de la déplacer
au détriment des autres; ce qui ne peut qu'engendrer des
conflits fonciers et je ne veux pas que vous vous battiez ».
De plus, en Imerina les plaines ne se situent pas à la
même altitude et toutes les constructions permettent de
régulariser le débit des eaux pour éviter
d'un côté la sécheresse, de l'autre l'inondation.
D'ailleurs, l'irrigation des rizières provoque de nombreux
litiges et le souverain ne manque pas de décréter
des peines sévères contre quiconque bloque ou détourne
l'eau. Le roi s'adresse surtout à ceux qui sont susceptibles
d'abuser de leur autorité ou de leur puissance, c'est-à-dire
les Grands et les riches.
Dans ses directives, Andrianampoinimerina invite vivement les
Tsimahafotsy, les Tsimiamboholahy et les Antehiroka à bien
préserver ces infrastructures, à les réparer
dès qu'il y a une petite faille... Il leur suggère
également de libérer les eaux des déversoirs
durant la saison des pluies et ainsi les rizières ne risquent
pas d'être immergés.
À l'époque, si on pouvait avoir une vue d'avion
de l'Imerina, on aurait vu de grandes lignes plus ou moins droites
qui sillonnent les vastes plaines du sud au nord et d'est en ouest,
et des traits plus petits qui dessinent des figures géométriques
et entourent le vert des rizières en pleine culture.
Andrianampoinimerina ne se contente pas de réparer les
digues existantes, telles le Vahilava d'Andriamasinavalona partant
d'Alasora vers l'ouest et qui arrose une partie de la plaine du
Betsimitatatra; il en construit aussi de nouvelles. Il lui arrive
également d'en détruire pour les remonter en d'autres
endroits dans le but de gagner des terrains.
Hormis le Vahivala, une des digues anciennes connues est celle
qui porte le nom d'un ancien seigneur de Namehana, Andriambolanambo.
Elle commence au sud d'Antananarivo, plus précisément
au sud de Soanierana à Ankazomasina, jusqu'à Ambodifasina
en passant par Ouest-Ambohijanahary, Isotry, à l'ouest
d'Antanimena, Ivandry, Alarobia, Soavimasoandro et Belanitra.
A partir de cette longue digue, le souverain en fait construire
d'autres, perpendiculaires ou parallèles. La première,
Dinta part du nord de la rivière Mamba jusqu'à Ambatolampy-Antehiroka
à l'est, avec un déversoir à Manampisoa.
Comme au sud de Dinta il existe des rizières, Andrianampoinimerina
crée une autre digue plus ou moins parallèle au
Fefilohanandriambolanambo qui lui permet en outre de séparer
les terres des Tsimiamboholahy de celles des Antehiroka.
Deuxième digue de l'Avaradrano, Ampefilohanamehana construite
aussi à partir de celle d'Andrianambolanambo. Son nom s'explique
par le fait qu'elle relie Namehana à Analatsilefika et
départage les Tsimahafotsy et les Tsimiamboholahy. Cette
infrastructure est doublée de deux réservoirs creusés
à Ampisaka et à Anketsa pour recevoir les eaux de
la rivière Toalaza. Une digue du même nom se trouvait
alors entre Merimandroso et Mananina. À partir de cette
dernière localité, Andrianampoinimerina fait construire
deux digues d'ouest en est passant, entre autres, par Belanitra,
Antsarasaotra, Ambatolampy. Il fait alors détruire la digue
Toalaza, ce qui lui permet d'étendre les rizières.
Pela Ravalitera
A proximité d' Andohatapenaka, l' Ikopa, les
fabriques de briques, le linge qui sèche sur la rive et le
Rova de Tana à l' horizon
mikobaka mandritra rano vidage du carré
de rizière
Comment attraper le poisson : à la pêche , ou bien
manière plus radicale on assèche le carré de
rizière
pont Andohatapenaka, une décharge!!
malgré l' univers de la rue pas très
réjouissant, les enfants gardent le sourire
Rando Trek VTT autres tracks
sur la région d' Ambohitrimanjaka