Vie quotidienne à Ambohimanga sous Andrianampoinimerina
Tous les clans et les groupes sociaux étaient représentés à Ambohimanga.
- A chaque clan était dévolu un quartier, charge pour eux de l'entretenir.
- le nombre d'habitations y était limité et chaque clan avait droit à un quota
Ex : pour les Zanakandriamborona il était de 20 cases.
- la vie économique : des rizières étaient réservées aux habitants d'Ambohimanga : (Ampisaka et Anketsaka) tout était réglementé.
Ex : chaque clan possédait des rizières et devait produire une quantité minimale prévoyant la part de la veuve et de l'orphelin.
- propreté de la ville : la ville devait rester toujours propre et chaque habitant participe au nettoyage en balayant, en enlevant les mauvaises herbes, les antily veillaient à ce que les règles de propreté soient bien respectées et faisaient une inspection tous les 3 jours.
Les malades contagieux devaient quitter la ville pendant 3 mois.
- la forêt bénéficiait de mesures de protection sévère car considérée comme une richesse essentielle du pays. En effet, elle fournit du bois pour la construction des maisons, elle nourrit la veuve et l'orphelin etc.
Il était formellement interdit de : brûler la forêt / d'y couper du bois / d'y ramasser du bois à brûler à l'exception des foyers où il y avait une naissance.
- solidarité : les plus démunis (veuve, orphelin ..) bénéficiaient de l'entraide de la communauté.
La fontaine d'Andranomboahangy, située à mi-pente était réservée aux femmes enceintes car il leur était pénible de descendre jusqu'au fond des vallons pour y puiser de l'eau.
- Les travaux d'intérêt général se faisaient par l'intermédiaire de la corvée.
- Il était interdit d'y introduire de l'alcool et du chanvre ainsi que tous les produits fady, d'entrer dans le village autrement qu'à travers les vavahady etc.
- les sanctions allaient du paiement d'une amende (piastre d'argent, un bœuf) à la peine de mort. |