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    Sommet d'Ambohitraina 1490 m

    Circuits MOTO VTT colline sacrée d' Imerimanjaka

    75 km
    Ivato
    route digue direction Tana
    Anosizato
    Tanjobato ( route d'Antsirabe )
    Andoharanofotsy
    Imerimanjaka (colline sacrée, attention affiché Merimanjaka)      vue aérienne
    Ambohijanaka (colline sacrée)     
    puis rejoindre la RN 7
    descendre la RN 7 sur 2 km puis à droite à la pâte d'oie
    monter jusqu'au sommet point N°1
    après 2 villages de contruction récentes 
    descendre sur Ambohimasimbola
    Soalandy
    Ampanefy
    Anosizato
    Ivato
    Sommet d'Ambohitraina
    map Imerimanjakaa et Rafohy

    carte pour impression
    vue aérienne Imerimanjaka
    waypoint kml

    pierres levées
    Imerimanjaka: "C’est l‘Imerina qui régnera..." pierres levées sur l'entrée sur les tombeaux de Rangita et Rafohy
    tombeau rangita
    Vers 1500, deux femmes Andriana........
    tombeau Imerimanjaka
    tombeaux de Rangita et Rafohy
    Professeur. Docteur Jacqueline Ravelomanana
    Université d'Antananarivo – Madagascar
    http://www.ichs2010.org/downloadpaper.asp?id=860
    Les Reines RANGITA et RAFOHY, fondatrices de la loi de succession au trône
    d'Imerina sur les Hautes -Terres Centrales de Madagascar au XVIe siècle


    Deux reines, RANGITAMANJAKATRIMOVAVY, connue sous le nom de RANGITA - « la crépue »-qui exerça le pouvoir à la petite localité de MERIMANJAKA et de ses environs immédiats, à 10Km à l'ouest d'Antananarivo et RAFOHY- « la fille à la taille petite »-sa fille ou sa soeur selon différentes sources, qui régna à ALASORA à 15 Km au nord-est d'Antananarivo, sont à l'origine de la royauté merina démembrée à l'époque en de multiples royaumes (1). Avec leurs époux, elles furent la principale souche originelle des différentes
    dynasties qui se sont succédées au trône dans les principaux royaumes de l'Imerina avant leur unification par le grand ANDRIANAMPOINIMERINA (1785-1810) et jusqu'à l'annexion de Madagascar par la France en 1896 (2).
    D'elles descendent également les six groupes hiérarchisés nobiliaires qui forment la première composante des quatre grandes hiérarchies sociales en Imerina sous l'Ancien Régime à savoir la noblesse (NY ANDRIANA), les hommes libres (NY
    HOVA), les Noirs (NY MAINTY) et les esclaves(NY ANDEVO).
    Leur règne marque le point de départ d'un certain nombre de principes, de rites et de systèmes organisationnels qui, tout en subissant un certain nombre de transformations dues à l'évolution des conditions socio-économiques, politiques et culturelles tout au long de l'histoire, avaient servi de fondations à la royauté merina et avaient été appliqués et respectés dans leur esprit et leurs grandes lignes par la plupart de leurs successeurs. Parmi ces principes et rites fondateurs, il faut souligner le plus important des héritages que ces deux souveraines avaient laissé, le principe du DROIT DE SUCCESSION AU TRONE qui comporte pour l'essentiel six règles(3).

    PREMIERE REGLE: LE PRINCIPE DE L'UNITE ET DE L'INTEGRITE
    TERRITORIALE DU ROYAUME: « MANJAKA TOKANA »


    Un et Indivisible, un royaume ne se partage pas entre différents prétendants, autrement dit il ne doit pas être partagé entre les enfants d'un souverain régnant. Il est également exclu que le pouvoir soit exercé par deux personnes au même moment. Un seul doit l'exercer et les autres doivent le reconnaître comme leur unique souverain pendant le règne de ce dernier. C'est ainsi que la reine RAFOHY qui eut plusieurs enfants désigna pour lui succéder dans un premier temps, son fils aîné ANDRIAMANELO et son fils cadet ANDRIAMANANITANY pour succéder à celuici
    Ce principe fut respecté et appliqué par la plupart des souverains postérieurs à RANGITA et à RAFOHY. L'exception qui confirma la règle fut ANDRIAMASINAVALONA (1675-1710). Il partagea son royaume entre ses quatre fils malgré les avertissements de son principal conseiller ANDRIAMAPANDRY. Le Roi paya très cher et de sa propre personne sa monumentale erreur puisqu'il fut retenu en
    captivité pendant sept ans par l'un de ses fils ANDRIANTOPONIMERINA, roi d'AMBOHIDRATRIMO, qui ambitionnait de devenir l'unique roi des quatre royaumes.
    Ce partage entraîna l'Imerina durant sept ans dans la guerre civile. Mais il faut dire aussi que la concrétisation de ce principe donna lieu inévitablement à des abus car l'habitude fut prise par les clans rivaux des différents prétendants au trône de recourir à des
    assassinats pour éliminer les rivaux éventuels et potentiels. ANDRIAMANELO(1530-1570),le fils aîné de RAFOHY initia cette pratique
    en faisant assassiner son frère cadet ANDRIAMANANITANY. Deux siècles plus tard ,IMAVOLOHA et IBODOLAHY,fils d'ANDRIANAMPOINIMERINA ,auraient tenté, chacun séparément et à des moments différents ,de tuer leur frère cadet IDAMALAHY,
    le futur RADAMA Ier (1810-1828) et même leur père, le Roi. Démasqués , ils furent condamnés à mort et exécutés. C'est une tradition .
    Une autre donne une autre version des faits .Elle avance que pour raison d'état ,ANDRIANAMPOINIMERINA a tué de ses propres mains ses deux aînés pour éviter une situation que l'Imerina avait vécu au temps d'ANDRIAMASINAVALONA :la guerre civile et ses corollaires dont la famine(5) .Au moment de son accession au trône ,RADAMA I (1810-1828) donna l'ordre de faire exécuter un certain nombre de
    prétendants mais ces exécutions devinrent de véritables massacres collectifs ,à l'avènement de la reine RANAVALONA Ière , en 1828 (6). Ces faits résultent aussi en grande partie du second principe.

    DEUXIEME REGLE: LE PRINCIPE DE LA SUCCESSION ARRANGEE PAR
    LA DESIGNATION A DEUX DEGRES DES SUCCESSEURS : « FANJAKANA ARINDRA ».


    Selon ce principe ,il s'agissait pour le souverain de désigner à l'avance son successeur immédiat en l'occurrence le fils aîné ainsi que le successeur de celui-ci qui peut-être soit le cadet, soit l'un de ses petits-enfants, garçon ou fille .Ainsi, comme on l'a déjà signalé, la reine RAFOHY désigna son fils aîné ANDRIAMANELO comme son successeur immédiat et son second fils ANDRIAMANANITANY comme successeur de l'aîné. « ANDRIAMANELO, disait-elle,tu exerceras le pouvoir le JEUDI et ce pouvoir appartiendra à ton frère cadet le VENDREDI » (7)
    Pour se conformer aux volontés de sa mère dan l'application du principe, ANDRIAMANELO fit assassiner ANDRIAMANANITANY . Puis il légua son royaume à son fils RALAMBO(1570-1610) et intima à ce dernier de conclure un accord avec son cousin germain ANDRIANAMBONINOLONA, fils d' ANDRIAMANANITANY .Selon cet accord, si ANDRIANAMBONINOLONA avait un fils,celui-ci serait le successeur de RALAMBO. S'il avait une fille, RALAMBO l'épouserait. Le roi RALAMBO épousa donc sa nièce RATSITOHINIMANJAKA ou
    RATSITOHINA, petite-fille d'ANDRIAMANANITANY, son oncle paternel, après avoir rempli dans les règles , la levée d'interdit et d'inceste « ALA-ONDRANA »(8). Ainsi en la personne de RATSITOHINA , devenue l'épouse du roi RALAMBO, ANDRIAMANANITANY régna à la suite d'ANDRIAMANELO .Le royaume reste dans la même lignée .
    Cet exemple démontre le souci des rois d'Imerina de conserver le pouvoir entre les mains d'une même famille .Et lorsqu'au cours du XIXeme siècle ,les institutions deviennent plus structurées et plus « précieuses » devant les turbulences dues aux assauts extérieurs (évangélisation-recherches de marché ...) , les pouvoirs en place vont encore renforcer leurs efforts pour essayer d'endiguer les effets contraires aux profits de la Royauté. La société va être organisée à l'image de la famille royale et celle des familles princières. L'inceste deviendra politique comme dans le grandes dynasties (Cf:Chez les Pharaons).
    Parmi les exemples les plus célèbres de cette désignation à deux degrés, on peu citer celui du roi ANDRIAMBELOMASINA (1730-1770) qui désigna son fils ANDRIANJAFY pour lui succéderdans un premier temps et son petit-fils RAMBOASALAMATSIMAROFY, « celui qui se porte à merveille », le futur grand roi ANDRIANAMPOINIMERINA ,en second lieu. Ce dernier trop impatient d'avoir le pouvoir , évinça son oncle du trône !

    III-TROISIEME REGLE :LE PRINCIPE DE L'IDENTITE DU SANG DES
    SUCCESSEURS POUR LA CONTINUITE ET LA LEGITIMITE D'UNE
    DYNASTIE ROYALE HEREDITAIRE: « MANDOVA FANJAKANA,LOVA TSY MIFINDRA »


    La nécessité de fonder, de promouvoir et de légitimer une dynastie royale héréditaire , c'est-à-dire un groupe social qui doit se perpétuer au sommet de l'appareil d'état et du royaume devait être assuré et garanti principalement par l'appartenance des successeurs à une même souche mère, c'est-à-dire la possession d'un même sang identique et proclamé « pur » autrement dit , le second successeur
    ANDRIAMANANITANY devait être comme ANDRIAMANELO un descendant de RAFOHY et par sa mère et par son père .
    Il devait être ainsi pour que la pureté du sang du groupe soit sauvegardée et pour que le royaume ne passe pas entre des mains étrangères, « impures »(9).En réalité,cette idéologie de l'identité du sang fut utilisée pour légitimer la dynastie au pouvoir par le
    caractère soit disant sacré (MASINA) de son sang mais aussi pour renforcer une structure sociale de plus en plus hiérarchisée basée sur la prétendue différence de sang entre les groupes .
    Dans une telle optique, le principe et la pratique de l'inceste sont inévitables ainsi que les mariages hypogamiques. En effet , à partir d'un seul couple originel,il faut passer à l'inceste des parents et des enfants ou à celui des frères et des soeurs dès la deuxième génération. C'est ce qui s'est passé avec le roi RALAMBO et sa nièce RATSITOHINA. En outre , afin de préserver coûte que coûte la pureté de la lignée ,le mariage hypogamique qui permettait la fusion des descendants de l'aîné et du cadet en une souche unique pour constituer une source de rois et de reines- « LOHARANON'ANDRIANA » fut institué à la suite immédiate de RAFOHY. ANDRIAMANELO fit épouser sa soeur RAFOTSINDRINDRAMANJAKA à son neveu ANDRIANAMBONILONA (sa tante en l'occurrence) et le fils d'ANDRIAMANELO, RALAMBO , épousa comme il a été dit précédemment RATSITOHINA,enfant née de cette union.Par la suite,le roi RALAMBO et ses fils
    ANDRIANJAKA et ANDRIANTOMPOKOINDRINDRA perpétuèrent et renforcèrent cette pratique en instituant la règle selon laquelle ANDRIANJAKA (1610-1630) et ses descendants devaient prendre leurs premières épouses « VADY SANTATRA » ou
    « VADY BE » dans la descendance d'ANDRIANTOMPKOINDRINDRA.

    IV-QUATRIEME REGLE :LE PRINCIPE DE LA TRANSMISSION UTERINE DU POUVOIR.

    Etroitement lié à l'idéologie de l'identité et de la pureté du sang ,la transmission du pouvoir par l'ascendance féminine ou maternelle fut au centre de la loi de succession au trône et acquit une place de plus en plus grande au fur et à mesure de l'évolution de la monarchie. D'une part, ellerelève des croyances mythiques sur l'origine divine de la femme qui transmet le « HASINA »(10), ce caractère sacré ou mystique du pouvoir à leurs descendants ou à leurs époux(11).
    D'autre part, les impératifs politiques de la concentration du pouvoir entre les mains d'une dynastie forte et légitime dans le cadre de la monarchie malgache exigeaient l'assurance de la pureté de sang indiscutable. Or, seule, la filiation biologique par les femmes est sûre , en ce qu'elle est aisément prouvée par le fait de l'accouchement .
    Par ailleurs, les exigences économiques de plus en plus grandes dans l'évolution de la centralisation et de l'unification des royaumes accrurent la place de la femme dans la structure sociale en tant que source d'enfants , de générations , et donc de maind'oeuvre
    ,de richesses.
    C'est pourquoi, la transmission utérine du pouvoir fut particulièrement renforcée et étendue à partir du règne d'ANDRIAMASINAVALONA. En effet, si depuis RAFOHY, ce droit n'était que tacitement reconnu par le mariage entre cousins de la même souche mère, à partir du règne d'ANDRIAMASINAVALONA ,la soeur du roi transmettait d'une manière officielle et directe à ses propres enfants le pouvoir de son
    frère c'est-à-dire du souverain régnant, au cas où une désignation est faite en leur faveur. Le neveu utérin ou la nièce utérine du roi (ZANAKANABAVY)devint ainsi un prétendant légitime au trône normalement désigné et dernièrement nommé dans l'ordre de succession au trône.
    Le roi ANDRIANAMPOINIMERINA renforça cette prééminence de l'ascendance féminine dans le droit de succession au trône en édictant la loi selon laquelle les futurs souverains de l'Imerina devaient descendre de sa grand-mère RASOHERINA et de sa soeur unique RALESOKA « Personne ne pourra régner sur mon royaume à moins d'être de la descendance de RASOHERINA et de RALESOKA »;
    (12).

    V-CINQUIEME REGLE :LE PRINCIPE DU DROIT D'AINESSE ASSORTI DE RESTRICTIONS.

    Bien que la présence de l'aîné dans l'ordre de succession au trône semble avoir été établie théoriquement, un certain nombre de restrictions l'accompagnèrent .
    D'une part, le principe de la désignation à deux degrés des successeurs associés étroitement au pouvoir revient en fait à enlever à l'aîné l'exclusivité et la continuité du pouvoir dans le temps.
    D'autre part , la nécessité pragmatique d'identifier et de désigner le meilleur parmi les prétendants sans exception , enfants et petits-enfants ,l'emporta sur la préséance de l'aîné. Maintes fois, ce fut le cadet ou l'un des petits-fils du souverain régnant qui fut choisi et exerça le pouvoir à la suite d'un certain nombre d'observations préalables et d'épreuves auxquelles les prétendants furent soumis. Tel fut , entre autres, le cas du roi ANDRIANJAKA, fils cadet du roi RALAMBO qui lui succéda parce que l'aîné ANDRIANTOMPOKOINDRINDRA aurait trop aimé le jeu de société « FANORONA », une sorte de jeu d'échecs (13).
    Par ailleurs , le droit d'aînesse fut parfois sacrifié devant les impératifs de la raison d'état et des nécessités du renforcement des alliances en vue d'agrandir le royaume .Une autre raison du choix porté par ANDRIANAMPOINIMERINA sur RADAMA I est que la mère de ce dernier représentait une région importante , le MAROVATANA , et que le roi a dû attaquer à plusieurs reprises avant sa reddition.
    Le principe de la transmission utérine du pouvoir joua un rôle important dans la limitation de ce droit .Le cas de RADAMA Ier constitue une illustration exemplaire de cette restriction. Il fut officiellement désigné par ANDRIANAMPOINIMERINA pour lui succéder alors qu'il n'était que l'un de ses fils cadets .Le roi était ,comme ses sujets ,polygame,et avait une famille nombreuse .
    En outre ,la mère de RADAMA n'était pas la première épouse du roi ,la « VADIBE », mais seulement une épouse secondaire. Cependant il fut choisi pour ses aptitudes intellectuelles et physiques, ses qualités militaires ,politiques et organisationnelles .Son choix fut aussi dicté pour respecter les accords passés avec les souverains d'AMBOHIDRATRIMO et de la région du MAROVATANA dans l'unification de
    l'Imerina et le début de la politique d' une GRANDE IMERINA,annoncée dans cette phrase devenue l'objectif principal de RADAMA Ier : « La mer sera la limite de mes rizières », « NY RANOMASINA NO VALA-PARIAKO »(14).
    Enfin, la dernière raison que l'on peut évoquer est tout simplement d'ordre personnel et humain :l'affection exceptionnelle d'ANDRIANAMPOINIMERINA pour son fils et l'amour qu'il avait-dit-on pour cette épouse qui l'avait pourtant « malmené »(15)

    VI-SIXIEME REGLE :LE PRINCIPE DU RENFORCEMENT DU POUVOIR
    MASCULIN TEMPORISE PAR LE STATUT PARTICULIER DE LA FEMME.

    Bien que le droit de masculinité n'existât point et que les femmes pouvaient prétendre, comme les hommes, à l'exercice de la fonction royale, ce furent les hommes qui furent aux rênes du pouvoir d'une manière générale à partir de RAFOHY.
    L'établissement de cette pratique devait certainement être en rapport avec l'instauration du nouvel ordre politique et social, caractérisé par la hiérarchisation familiale et étatique de la société féodale, l'institution à partir du règne de RALAMBO d'un certain nombre de rites comme le VALABE (sorte d'orgies agraires) qui mettaient les femmes dans un état de relative subordination et qui pouvaient justifier le pouvoir masculin.
    A cet égard ,à travers le rituel de la circoncision en particulier ,le pouvoir avait établi des règles mettant les femmes en dehors de la cérémonie parce qu'elles risquaient de faire perdre aux circoncis leur ardeur et leur virilité .Durant les préparatifs de la cérémonie, tout contact avec l'élément féminin devenait un acte impie car il provoquerait , pensait-on , la perte de la virilité du circoncis. Il faut rappeler que la circoncision est un rite de passage, d'une part passage de l'enfant du cercle des femmes à celui des hommes, d'autre part passage de l'enfant de la lignée maternelle à la lignée paternelle. C 'est un des temps forts de l'opposition homme/femme, père /mère.

    VII- CONCLUSION

    Cependant les souverains malgaches avaient su concilier avec plus ou moins de bonheur le rôle des genres dans leur conception de l'exercice du pouvoir .Et le genre avait été bien considéré et utilisé bien avant l'emploi de ce concept très globalisé. Et parmi les
    principes du droit de succession au trône établis à partir de RANGITA et de RAFOHY, la transmission utérine du pouvoir liée au principe de l'identité et de la pureté du sang constituent les deux piliers centraux de l'ensemble parce qu'ils sont la base du nouvel
    ordre politique et social de la société traditionnelle malgache du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle.

    NOTES ET BIBLIOGRAPHIE
    -1- R. P. Callet, Ny Tantara ny Andriana eto Madagascar, Antananarivo,1908. Ce recueil du Père Callet a été réédité plusieurs fois et il a été traduit. C'est l'ouvrage de base pour connaître l'histoire de Madagascar.

    -2- H. Deschamps, Histoire de Madagascar, Paris, édition de 1965. C'est un ouvrage de base aussi ,plusieurs fois réédité.

    -3- A. Délivré, Histoire des Rois. Interprètation d'une Tradition Orale, Paris, 1974. Cette thèse a été publiée .Le Père franciscain a fait une analyse magistrale des traditions orales recueillies en Imerina avant la colonisation.

    -4- R. P. Callet,op.cit

    -5- J. Ravelomanana, Pouvoir et Famine aux XVIIIe et XIXe siècles, Antananarivo, 2000 Cours dispensé à L'Ecole Polytechnique d'Antananarivo en DESS de Droit rural et Sécurisation foncière.

    -6- R. P. Callet, op.cit

    -7- J. Ravelomanana, Le HASINA,fondement du pouvoir royal, Cours publié en Histoire des Institutions , publié par le Cours National de Télé-Enseignement de Madagascar (CNTEMAD), Antananarivo, 1993.

    -8- La levée d'interdit est une institution traditionnelle.

    -9-10-11- J.Ravelomanana, Histoire de l'Education des Jeunes Filles Malgaches du XIe siècle au milieu du XIXe siècle. Antananarivo, 1995.

    -12-R.P.Callet, op.cit.

    -13-R.PCallet, op.cit

    -14-H.Deschamps, op.cit,

    -15-R.P.Callet, op.cit
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    tombeau
    Le linge sèche aussi bien au balcon que sur le tombeau
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    Collège Privé de Soalandy !
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    et son Ecole Privée !
    Ampanefy
    commune d'Ampanefy
    cariole
    cariole
    Cariole à cheval qui livre Antananarivo en légumes
    cariole
    antananarivo
    Antananarivo à l'horizon
    rova
    Zoom  sur le palais du 1° ministre à gauche du Palais de la Reine
    maison fleurie
    belle ruelle pavée et ses maisons fleuris
    Anosizato
    Pont d' Anosizato après avoir traversé le pont : à gauche Ivato, tout droit Tana
    Collines des Rois
    aigle royal
    Alasora
    Ambatomanoina
    Amboatany
    Ambohibato
    Ambohibeloma
    Ambohidrabiby
    Ambohidratrimo
    Ambohijanaka
    Ambohijoky
    Ambohimalaza
    Ambohimanambola
    Ambohimanga
    Ambohiniazy
    Ambohipoloalina
    Ambohitrondrana
    Ambohitrontsy
    Ambohitrosy

    Anosimanjaka
    Antsahadinta
    Babay
    Iharanandriana
    Ilafy
    Imerikasinina
    Imerimanjaka
    Kaloy
    Merimandroso
    Namehana
    Soanangano
    Tsinjoarivo
    Collines Sacrées
    Tombeaux Doany
    Quartiers d'Antananarivo
    Imerinkasina
    Andriamambavola personnage fort célèbre
    Doany Ambohidroa
    Doany Ambatondradama
    Doany Ambohitriniarivo: haut lieu de pélerinage
    Doany Andranoro:elle se noya par amour
    Mananjara Mahitsy
    Rova d'Andriambola
    Ambatomanga
    Ambatoharanana
    Ambatomanoina
    Ambohitrimanjaka
    Ambonivohitra
    Anosivato

    Ambohitahara
    il ne faut jurer de rien

    Andriantany
    le village des Rois

    Ankadimanga
    Ankazomalaza
    Ankosy village fortifié
    Anosisoa tombeau d'Andriambodilova
    Les natifs de Fiakarana sont de teint clair
    Tsiafatampo
    un tombeau stylisé
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