Région du Vakinankaratra ,
découvrir Ambatolampy et le massif de l' Ankaratra |
Station forestière du Tsiafajavona,
circuits VTT Traces GPS |
D´origine volcanique, cet important massif au
relief accidenté est orienté Nord Sud et s´étend
sur plus de 100 km entre Antananarivo et Antsirabe. Point culminant
le Tsiafajavona avec ses 2 643 m |
|
télécharger le
track pour votre GPS |
|
profil track |
|
|
Ambatolampy atelier de réparation
taxi brousse |
|
Carrossier d' Ambatolampy |
|
Vatolampy colline surmontée d'
une croix |
|
Contructions au sommet |
|
Charrette à bras |
|
Maisons forestières contruites
dans les années 1950 à l'époque de la colonisation |
|
Coupes dévastatrices de pins |
|
Sur le sommet à la station forestière
nous pensions trouver un village qui n'existe plus. Il a fallut
improviser la nuit |
|
Coucher de soleil sur le Tsiafajavona |
|
A la tombée du jour les voleuses
de planches |
|
notre feu de camp |
|
Coucher de soleil sur le Tsiafajavona |
|
Coucher de soleil sur le Tsiafajavona |
|
une nuit pas si chaude que çà
nous sommes à 2000 m |
|
le sommet Tsiafajavona au levée
du jour
les feux indiquant l' emplacement d'une fabrique de charbon de bois |
|
Spectacle de désolation |
|
Abattage à outrance pour la fabrication
de charbon de bois |
|
la vallée ensoleillée au
levée du jour |
|
Lac froid au petit matin |
|
Rizières d' Ampangabe |
|
Village d' Ampangabe |
|
Paysan d' Amparihimena |
|
Paysan d' Ankadivory : le travail de
la terre use ! |
|
Angady au long manche pour le labours |
|
Plus de 10 km à parcourir à
pied pour rejoindre et vendre sur Ambatolampy ses 2 gony 'sacs'
de charbon de bois
80 kg sur la tête pour une recette espérée de
moins de 6 euros |
|
Elevage et forêt associés dans l’Ankaratra
Naguère, dans les années 1950 et 1960, de nombreux
Tananariviens connaissent
bien la station forestière de Manjakatompo, située
à 15 km d’Ambatolampy au pied du massif de l’Ankaratra.
Sa création remonte à 1927 quand Perrier de la Bathie
tente d’y installer un centre d’amélioration
des pâturages pour bovins et ovins. Son souci est alors de
trouver le moyen de remédier à la pratique néfaste
des feux sauvages allumés tous les ans pour le renouvellement
des pâturages.
Ces feux dévastent les lisières forestières,
pénètrent plus ou moins profondément à
l’intérieur des massifs qu’ils dissocient peu
à peu : « Ils stérilisent les sols et provoquent
une érosion désastreuse pour le pays » (Pierre
Saboureau, conservateur des Réserves naturelles).
Perrier de la Bathie estime avec raison à l’époque
que l’Ankaratra possède essentiellement une vocation
pastorale et forestière, qu’élevage et forêts
doivent être étroitement associés dans cette
région montagneuse pour devenir source de richesse comme
dans la Savoie dont il est originaire.
Ainsi, des plantations de « Mimosa dealbata » sont entreprises
pour fournir du bois aux paysans et retenir les terres. Pourtant,
« ce programme exigeait une aide qui ne fut pas accordée
au savant. Au bout de quelques années, il dut abandonner
ses essais, faute de moyens ».
Dans le même temps, l’inspecteur principal Louvel, chef
des eaux et forêts, est parvenu à apporter de France
« au prix d’efforts et de soins tout à fait extraordinaires
pour l’époque, des œufs de truite ». Des
éclosions se produisent au laboratoire de pisciculture de
la station forestière d’Analamazaotra, près
de Périnet en pleine forêt de l’Est. Son emplacement
est choisi en raison de l’existence à la fois d’eaux
pures et des moyens offerts par la station forestière.
Toutefois, cet emplacement convient mal à l’élevage
de la truite à cause de la température trop élevée
des eaux. La première installation étant détruite
par un cyclone, Louvel se préoccupe de reconstruire le laboratoire
dans une localité plus fraîche répondant mieux
aux exigences des truites.
Perrier de la Bathie propose Manjakatompo. Les basses températures
de l’Ankaratra conviennent parfaitement, malheureusement la
région est presque entièrement dénudée.
Seules subsistent quelques boqueteaux, vestiges de l’immense
forêt de l’Ankaratra que Mayeur avait traversée
cent-quarante ans auparavant.
Un premier laboratoire est alors installé à
2 000m d’altitude dans la vieille forêt. Les œufs
mis en incubation bénéficient d’eau froide et
claire fournie par un petit ruisseau qui a tout son cours en forêt
: l’alevinage réussit très bien. Ce laboratoire
s’avère rapidement insuffisant. Une construction plus
importante est édifiée en aval, de nombreux bassins
sont creusés dans le même temps à ses abords
et dans le domaine de la plaine.
Ces travaux se poursuivent pendant une quinzaine d’années
suivant les possibilités budgétaires.
Les alevins produits sont pour la plupart utilisés à
peupler en truites les rivières de l’Ankaratra
où le droit de pêche est loué à une société.
À plusieurs reprises, « des individus empoisonnent
des ruisseaux, détruisant quantité de poissons, mettant
en péril l’œuvre entreprise. La ténacité
de M. Louvel vint à bout de toutes les difficultés
».
La station de Manjakatompo fait des cessions de truites et des ventes
sur le marché d’Antananarivo se voient durant les années
de guerre, atteignant parfois près de 4 tonnes.
Mais cette production détourne le personnel forestier de
ses activités normales alors que l’opération
est peu rentable (7kg de protéines pour produire 1kg de truites).
L’activité est abandonnée après la guerre,
le service se limite à son rôle de producteur d’alevins
pour les réserves de l’Ankaratra.
Pela Ravalitera journal l'express
|
|
|